MOTHER CITY BLUES
Le Cap est la « ville-mère » de la nation sud-africaine. Cette matrice dont s'enorgueillissent les guides touristiques a ses revers..
Mother City Blues
Le Cap est la « ville-mère » de la nation sud-africaine. Cette matrice dont s'enorgueillissent les guides touristiques a ses revers. Cape Town est unique à bien des égards. Ville la plus cosmopolite de l'Afrique du Sud, elle regroupe les trois communautés du pays : noirs (natif), blancs (afrikaans) et Métis (brown ou colored). Aujourd'hui encore, les enfants nés de ce port à la croisée des continents se déchirent pour décider qui est le fils préféré de cette mère équivoque. Par l'apartheid ils ont vécu séparés, depuis les limites sont devenues un peu plus floues, mais l'ordre des choses reste en place. Dans le cadre du projet Cape Town Effects, le réalisateur Arno Bitschy, stéphanois d'origine et lyonnais d'adoption, documentariste aguerri, dresse le portrait de cette étonnante mégalopole post apartheid au travers du regard de trois personnages, trois rappeurs, entre découverte et confidence. Un regard insolite constitué de témoignages et d'instants pris sur le vif, un instantané éloquent.

Année : 2013 / Durée : 53min
Auteur-Réalisateur : Arno Bitschy
Image : Arno Bitschy
Son : Céline Frezza
Montage : Arno Bitschy
Producteur : Jarring Effects
Assistante production : Anne-Sophie Leens
RESILIENCE
Et si Detroit n’était pas en ruine? Et si tout ce que répètent les médias à son propos ne sont que mensonges? Ce documentaire propose un road trip dans l’une des villes les plus énigmatiques des Etats Unis.
RESILIENCE
Et si Detroit n’était pas en ruine? Et si tout ce que répètent les médias à son propos ne sont que mensonges? Ce documentaire propose un road trip dans l’une des villes les plus énigmatiques des Etats Unis. Un voyage aux regards croisés, comme une déclaration d’amour pour leur ville. A travers les propos de ses habitants se dessine une ville à moitié vide peuplée de militants, de citoyens concernés, de déclassés qui semblent se cacher du reste du monde. Dans ce voyage, la musique résonne de toute part, des rues à moitié vides, aux grands building abandonnés, à travers les fermes urbaines et envahissant les friches industrielles. Cette musique c’est celle de l’âme de Detroit. Au final Detroit ne paraît pas si hostile, mais pleine d’espoir, de vie et de passion. Le film "Resilience" tend à brosser un portrait réaliste de Détroit. La vision des protagonistes du projet D.Lights démontre par leur engagement citoyen qu’elle ne se cantonne plus simplement à l’image de friche industrielle qui lui a été imposée à la suite de la dernière crise économique.

Année : 2015 / Durée : 64min
Auteur-Réalisateur : Arno Bitschy
Image : Arno Bitschy
Son : Céline Frezza
Montage : Arno Bitschy
Producteur délégué : Jarring Effects
JAZZ, PORTRAIT D'UNE AME OUBLIEE DE DETROIT
Dans une Amérique plus divisée que jamais, Detroit, ville fantomatique, propose la face sombre du rêve américain.
JAZZ, PORTRAIT D'UNE AME OUBLIEE DE DETROIT
Dans une Amérique plus divisée que jamais, Detroit, ville fantomatique, propose la face sombre du rêve américain. Dans une des nombreuses maisons abandonnées vit une vieille femme, Jazz. Elle chante des vieux morceaux de Billie Holiday, des histoires d'amour tristes, des destins déchus, des passions déchirantes. Sur son porche elle regarde le temps qui passe, loin du chaos qui secoue son pays. Son rite est immuable, tous les jeudi, elle retrouve ses amis dans un club de Jazz et elle chante, sa voie brisée rayonne. Après Resilience et le portrait du combat du peuple de Detroit pour sa ville, Jarring Effects présente celui d'une de ses âmes errantes, Jazz alias DJ Holiday. Un destin oublié qui méritait enfin d'être mis en lumière.

Année : 2017 / Durée : 40min
Auteur-Réalisateur : Arno Bitschy
Image : Arno Bitschy
Son : Céline Frezza
Producteur délégué : Jarring Effects
CALL & RESPONSE
NOLA iS CALLiNG réalisé à la Nouvelle-Orléans est le titre de ce troisième volet qui sera diffusé au printemps 2019. Il s’agit d’une rencontre triangulaire entre la France, le Benin et les Etats-Unis....
CALL & RESPONSE
NOLA iS CALLiNG réalisé à la Nouvelle-Orléans est le titre de ce troisième volet qui sera diffusé au printemps 2019. Il s’agit d’une rencontre triangulaire entre la France, le Benin et les Etats-Unis.... avec 2 artistes français (David Walters – producteur / compositeur / chanteur et Olivier Koundouno violoncelliste), 3 artistes nés à la Nouvelle-Orléans (Big Chief Jermaine, Big chief Roméo et Ha Sizzle), et Bona Didolanvi, percussionniste de Cotonou (Bénin). Cette rencontre inédite aura lieu à la Nouvelle-Orleans. Le documentaire quant à lui proposera un regard de l’intérieur, sur les racines et les traditions de la ville en suivant deux personnages, Big chief Jermaine, digne représentant des mardi-gras indians, et Ha Sizzle, figure montante de la scène de la bounce, nouveau courant musical électronique qui entrechoque les codes et les genres, que seule NOLA aurait pu engendré.
Année : 2018
Auteur-Réalisateur : Arno Bitschy & Elodie
Maillot
Image : Arno Bitschy
Son : Céline Frezza & Elodie Maillot
Producteur : Jarring Effects
PRESSE
Jazz, portrait d’une âme oubliée de Detroit
FESTIVAL / F.A.M.E., AU-DELÀ DU CINÉMA
"Le festival consacré à la culture musicale projette ce samedi soir «Jazz» d’Arno Bitschy et le diptyque «La Bouche» et «Cilaos» de Camilo Restrepo. Des films hantés par l’au-delà."
+ d'infos sur la page de Libération
Resilience
"Le docu sur les oubliés de Détroit"
+ d'infos sur la page de Trax
Call & Response
"Nola is Calling, quand les Black Indians Chiefs rencontrent l’Afrique et la bounce music"
+ d'infos sur la page de Pan African Music
ARNO BITSCHY
Monteur de formation, Arno Bitschy découvre le cinéma documentaire comme bénévole aux Etats généraux du film documentaire de Lussas. Un cinéma exigeant et un champ des possibles infini. Cet électrochoc l’emmènera en Bosnie filmer un festival d’utopiste français. Puis il réalise son premier documentaire, « Marie-France » (2007), le portrait d’une femme tatouée, qui exorcise ses démons et les souffrances de son passé par le tatouage (4 années de tournage, auto-production).

Puis, il développe un projet musical et documentaire avec le label de musique Jarring Effects, « Mother city blues » (2013). Le portrait d’une ville, Cape-Town en Afrique du Sud, ou le regard de trois rappeurs sur une utopie arc-en-ciel qui s’éteint en même temps que son fondateur Nelson Mandela. Ce projet mutera en série pour aboutir à Detroit, autre capitale de la musique, avec « Resilience » (2015), ou le portrait musical d’une ville en état de choc, du combat de ses habitants pour leurs droits et d’un rêve américain en fin de course. Un retour à Detroit lui permettra de filmer le prolongement de « Resilience », sous forme de biopic, le portrait d’une âme isolée, « Jazz » (2017). Une vieille femme qui chante des chansons de Billie Holiday dans sa maison abandonnée. A travers elle, un autre regard sur la ville.
Et puis son exploration de son mythe américain continue. En 2015, il obtient la bourse Louis Lumière de l’institut français et une bourse d’écriture de la Région Rhône-Alpes pour son documentaire « Libres! » sur les « hobos » nord-américains, une aventure qu’il mène aux côtés des films du balibari. Au fil de ses expériences, Arno affûte une caméra sans concession avec l’envie de capter l’humain dans sa complexité et ses facettes les plus étranges.