Une orientation pour le moins atypique pour ce groupe, toujours estampillé electro-dub, même si la palette de styles représentés ici s’est encore élargie par rapport aux albums précédents. Dans Short Cuts Live, on passe progressivement d’un folk psychédélique « floydien », à une sorte d’électro-techno minimale, via un trip- hop énigmatique, sans oublier le dub digital qui a contribué à faire la réputation du duo lors des deux premiers albums.
Si une fois de plus, pour ce quatrième album, nous retrouvons Brain Damage là où on ne l’attendait pas, certains choix restent néanmoins constants, comme celui de préserver le côté cérébral et ambient des expérimentations studio, en opposition à l’énergie brute et sensorielle dégagée en concert. Sur scène, les morceaux volontairement amputés de ce projet-zapping, seront plus amplement développés dans le temps…
Une nouvelle fois, Brain Damage s’entoure dans Short Cuts Live d’une pléiade d’invités, intervenants vocaux. Le « spoken word » y tient une place prépondérante, décliné ici en sept langues : français, anglais, bosnien, catalan, polonais, arabe et allemand. On retrouve évidemment Black Sifichi, invité permanent, accompagné du Real Fake MC, déjà présent sur l’album Wave Digger de High Tone, Mohammed El Amraoui (Maroc) et Giovanni Marks (USA), déjà présents sur Spoken Dub Manifesto, ainsi que des artistes rencontrés par le duo lors de ses récentes tournées dans les pays de l’est : Priest Maken (Joint Venture Sound system-Pologne), ou encore Asmir Sabic (Vuneny-Bosnie). On remarque également la présence d’Angeline Bouille, chanteuse lyrique aux multiples facettes, ainsi qu’une étonnante fraicheur apportée par Lamija, fillette de 6 ans, native de Sarajevo. Enfin, pour la première fois sur un album de Brain Damage, la langue francaise est représentée, grâce à la présence de Mika, chanteur de l’étonnant groupe Pusse, pour un texte ravageur non dénué d’humour, sous forme de manifeste, en toute fin d’album.
...Une orientation pour le moins atypique pour ce groupe, toujours estampillé electro-dub, même si la palette de styles représentés ici s’est encore élargie par rapport aux albums précédents. Dans Short Cuts Live, on passe progressivement d'un folk psychédélique « floydien », à une sorte d’électro-techno minimale, via un trip- hop énigmatique, sans oublier le dub digital qui a contribué à faire la réputation du duo lors des deux premiers albums.
Si une fois de plus, pour ce quatrième album, nous retrouvons Brain Damage là où on ne l’attendait pas, certains choix restent néanmoins constants, comme celui de préserver le côté cérébral et ambient des expérimentations studio, en opposition à l’énergie brute et sensorielle dégagée en concert. Sur scène, les morceaux volontairement amputés de ce projet-zapping, seront plus amplement développés dans le temps…
Une nouvelle fois, Brain Damage s’entoure dans Short Cuts Live d'une pléiade d’invités, intervenants vocaux. Le « spoken word » y tient une place prépondérante, décliné ici en sept langues : français, anglais, bosnien, catalan, polonais, arabe et allemand. On retrouve évidemment Black Sifichi, invité permanent, accompagné du Real Fake MC, déjà présent sur l'album Wave Digger de High Tone, Mohammed El Amraoui (Maroc) et Giovanni Marks (USA), déjà présents sur Spoken Dub Manifesto, ainsi que des artistes rencontrés par le duo lors de ses récentes tournées dans les pays de l’est : Priest Maken (Joint Venture Sound system-Pologne), ou encore Asmir Sabic (Vuneny-Bosnie). On remarque également la présence d’Angeline Bouille, chanteuse lyrique aux multiples facettes, ainsi qu’une étonnante fraicheur apportée par Lamija, fillette de 6 ans, native de Sarajevo. Enfin, pour la première fois sur un album de Brain Damage, la langue francaise est représentée, grâce à la présence de Mika, chanteur de l’étonnant groupe Pusse, pour un texte ravageur non dénué d’humour, sous forme de manifeste, en toute fin d’album.
Tandis qu’il fait pleuvoir delays, reverbs et autres traitements dub sur ses séquences, le bassiste s’agite avec frénésie sur le rythme telle une marionnette désincarnée, épicentre d’un séisme d’infra-basses affectant autant le public que les murs, le plafond et le plancher de la salle.
Les sensations redeviennent physiques, les infra-basses presque palpables, et le combat contre la rigueur des machines sans merci. Le live se termine sur Genetic Weapon et Brain Booster, deux titres emblématiques et clin d’oeil à la période « Digital Dub » du duo, soulevant dès les premières notes une véritable émotion collective.
Et c’est bien là toute la force de Brain Damage dans Short Cuts Live : proposer des titres à la fois subtiles et percutants à l’image de leur parcours discographique sans cesse en quête de renouvellement. De quoi espérer le meilleur pour leur prochain album studio à venir début 2010.
1. Bok (feat. Lamija)
2. Children of Palakkad
3. Mundhu (feat. Mohamed El Amraoui)
4. Fenetres (feat. Mohamed El Amraoui)
5. Mistaken Identity (feat. Dylan Bendall)
6. Sterile (feat. Black Sifichi)
7. Under the Ground (feat. Emiko Ota)
8. Mi Nismo Voda (feat. Asmir Sabic)
9. Cube dub
10. Genetic Weapon (feat. Tena Stelin)
11. Brain Booster