Suivirent deux années à tourner en France et dans le monde, à multiplier les rencontres (Wangtone avec Wang Lei, Zentone avec Zenzile) et à proposer à leurs potes de remixer leur discographie (Re-Processed). Les revoici en 2007 avec Underground Wobble, leur quatrième opus. À la première écoute, on a le curieux sentiment que le combo reprend les hostilités là où il nous avait laissé sur le titre qui clôturait Wave Digger. Comme si le bien nommé Afraid of Nothing, extatique et aérien faisait consciemment ou non le pont avec ce qu’allait proposer son successeur.
Underground Wobble semble en effet plus apaisé, loin des expérimentations Jungle, Hip Hop, Electronica ou Dub qui caractérisaient Wave Digger, ce quatrième opus s’inscrit dans des univers plus downtempo, où les machines et la programmation ont laissé davantage de place aux instruments. Les compositions très narratives, souvent complexes, plongent inévitablement l’auditeur dans un voyage psychédélique et vaporeux (Understellar, Round Trip..) relevées ça et là par des titres nerveux et versatiles (Freakency, Ask The Dust, Speed 110).
Les harmonies et les mélodies ont quant à elles encore évolué, emmenant High Tone vers un son plus que jamais abouti, reconnaissable entre mille, riche et habité par les influences foisonnantes des 5 protagonistes. On pense forcément à la scène de Bristol, au Trip Hop enfumé autrichien, l’écurie G Stone en tête, même si ces raccourcis sont forcément faciles et la patte High Tone si personnelle, mariant avec un talent déconcertant musiques électroniques, samples ethniques et scratch chirurgicaux.
Bref, Underground Wobble constitue une pierre supplémentaire dans l’édifice discographique du groupe, inlassablement guidé par le défrichage, l’ouverture de nouvelles voies avec en ligne de mire la volonté de ne jamais se paraphraser. Cet état d’esprit est l’apanage des grands.
...Suivirent deux années à tourner en France et dans le monde, à multiplier les rencontres (Wangtone avec Wang Lei, Zentone avec Zenzile) et à proposer à leurs potes de remixer leur discographie (Re-Processed). Les revoici en 2007 avec Underground Wobble, leur quatrième opus. À la première écoute, on a le curieux sentiment que le combo reprend les hostilités là où il nous avait laissé sur le titre qui clôturait Wave Digger. Comme si le bien nommé Afraid of Nothing, extatique et aérien faisait consciemment ou non le pont avec ce qu’allait proposer son successeur.
Underground Wobble semble en effet plus apaisé, loin des expérimentations Jungle, Hip Hop, Electronica ou Dub qui caractérisaient Wave Digger, ce quatrième opus s’inscrit dans des univers plus downtempo, où les machines et la programmation ont laissé davantage de place aux instruments. Les compositions très narratives, souvent complexes, plongent inévitablement l’auditeur dans un voyage psychédélique et vaporeux (Understellar, Round Trip..) relevées ça et là par des titres nerveux et versatiles (Freakency, Ask The Dust, Speed 110).
Les harmonies et les mélodies ont quant à elles encore évolué, emmenant High Tone vers un son plus que jamais abouti, reconnaissable entre mille, riche et habité par les influences foisonnantes des 5 protagonistes. On pense forcément à la scène de Bristol, au Trip Hop enfumé autrichien, l’écurie G Stone en tête, même si ces raccourcis sont forcément faciles et la patte High Tone si personnelle, mariant avec un talent déconcertant musiques électroniques, samples ethniques et scratch chirurgicaux.
Bref, Underground Wobble constitue une pierre supplémentaire dans l’édifice discographique du groupe, inlassablement guidé par le défrichage, l’ouverture de nouvelles voies avec en ligne de mire la volonté de ne jamais se paraphraser. Cet état d’esprit est l’apanage des grands.