Septembre 2003, sur la dernière ligne droite de la longue tournée A.D.N, High Tone fait un crochet pour le moins exotique : une poignée de concerts en Chine. Ils partagent alors la scène avec Wang Lei, valeur montante de la scène electro chinoise qui semble vouloir étendre sa science musicale à l’occident. Eté 2004, Les Eurockéennes de Belfort commandent une création live commune entre High Tone et Wang Lei qui comprend une semaine de résidence et un concert à l’Astrolabe d’Orléans suivis d’une représentation captivante et réussie en clôture des Eurocks, une véritable séance d’hypnose assénée à plus de 5000 personnes ! Cette expérience se prolongera naturellement en studio où Wang Lei rejoint High Tone en 2004 pour enregistrer deux morceaux. Automne 2005 : Jarring Effects sort Wangtone : Wang Lei meets High Tone, double cd audio/vidéo, témoignage live et studio de cet échange musical et humain des plus réussi.
Résolument méridional Wang Lei est un artiste original difficilement classifiable. Il commence l’apprentissage de la musique dans sa province natale où il est initié à l’opéra du Sichuan, mode d’expression artistique centenaire. Après un parcours de chanteur solo, de leader de groupes et plusieurs albums, Wang Lei comme d’autres créateurs découvre l’autonomie que procure l’électronique, se fait la main sur des vieux korg et Roland qui deviennent l’extension de sa voix, de ses gestes. Dans la chine de la fin des années 80’, Wang Lei découvre également plusieurs fruits défendus au milieu de la culture chinoise aseptisée : d’un coté, Cui Jian, icône rock incontestée dont le message remue toute une génération, d’un autre des cassettes et des CD illégaux dont le trafic se répand comme une traînée de poudre. Il choisi alors Canton comme ville de prédilection, préférant son ouverture à l’avant gardisme autoritaire de Beijing. Il continue à évoluer dans la moiteur des villes du sud où il découvre le reggae et le hip hop.
...Septembre 2003, sur la dernière ligne droite de la longue tournée A.D.N, High Tone fait un crochet pour le moins exotique : une poignée de concerts en Chine. Ils partagent alors la scène avec Wang Lei, valeur montante de la scène electro chinoise qui semble vouloir étendre sa science musicale à l’occident. Eté 2004, Les Eurockéennes de Belfort commandent une création live commune entre High Tone et Wang Lei qui comprend une semaine de résidence et un concert à l’Astrolabe d’Orléans suivis d’une représentation captivante et réussie en clôture des Eurocks, une véritable séance d’hypnose assénée à plus de 5000 personnes ! Cette expérience se prolongera naturellement en studio où Wang Lei rejoint High Tone en 2004 pour enregistrer deux morceaux. Automne 2005 : Jarring Effects sort Wangtone : Wang Lei meets High Tone, double cd audio/vidéo, témoignage live et studio de cet échange musical et humain des plus réussi.
Résolument méridional Wang Lei est un artiste original difficilement classifiable. Il commence l’apprentissage de la musique dans sa province natale où il est initié à l’opéra du Sichuan, mode d’expression artistique centenaire. Après un parcours de chanteur solo, de leader de groupes et plusieurs albums, Wang Lei comme d’autres créateurs découvre l’autonomie que procure l’électronique, se fait la main sur des vieux korg et Roland qui deviennent l’extension de sa voix, de ses gestes. Dans la chine de la fin des années 80’, Wang Lei découvre également plusieurs fruits défendus au milieu de la culture chinoise aseptisée : d’un coté, Cui Jian, icône rock incontestée dont le message remue toute une génération, d’un autre des cassettes et des CD illégaux dont le trafic se répand comme une traînée de poudre. Il choisi alors Canton comme ville de prédilection, préférant son ouverture à l’avant gardisme autoritaire de Beijing. Il continue à évoluer dans la moiteur des villes du sud où il découvre le reggae et le hip hop. Ces musiques tonales, rythmiques, réveillent en lui le danseur, le groover, notions qu’on ne trouve nulle part, ni dans la tradition chinoise ni dans le rock adopté plus tard par la nouvelle génération….
En 2002 Wang Lei découvre la France, Paris, Belleville et le Divan du Monde où on lui improvise un show en première partie de Dorfmeister. Il rentre au pays et entame un travail de production de longue haleine qu’il concrétisera chez Bailong Music d’abord par un maxi intitulé Belleville en souvenir de son séjour français. En 2004 il en ressort un album de 10 titres intitulé « Xin », vocable renvoyant au son, à la senteur, l’arôme, bref aux 5 sens ! Une synthèse de la création électronique chinoise canalisée en 10 fresques organiques, sorte d’extended play évoluant du mental à la rythmique sauvage, des luths ancestraux à la drum‘n’bass. En 2004, il est l’artiste phare de la tournée China Music Lab organisée par Bailong Music et son extension 86/33 LINK. Il prépare actuellement un nouvel album à sortir cet automne chez Expressillon, une tournée est également prévue pour la France.
Ce double cd Wangtone présente la collaboration entre Wang Lei et High Tone sous toutes ses facettes. Le premier cd (la partie audio) propose des versions studio où l’electro du maître chinois et le dub des lyonnais croisent le fer sur fond de mélopées extrême-orientales (tracks 1,2,3).
S’ensuivent deux titres studios de Wang Lei (4,5), puis trois inédits de High Tone (6,7,8) dont l’imparable « Balistic », perle d’ambiant lumineuse. Le second cd (partie vidéo) présentera la création live des Eurockéennes 2004 où les morceaux étirés par un spleen psychédélique sont magnifiés par des éclairages et projections vidéos des plus enivrants (30 minutes de live vidéo !).
Wangtone : Un magnifique objet porté par Wang Lei qui trouvera naturellement sa place dans la discographie d’High Tone.