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Quelques années après leur formation, le duo Lyonnais a déjà écumé les scènes de la plupart des salles de la région lyonnaise, et des meilleurs festivals : découverts à Reperkusound, ils laissent leurs traces aux Festivals Garorock, Authentiks en passant par le printemps de Bourges. Les quelques morceaux qu’ils ont diffusés sur leur site , ont circulé sur le net comme une traînée de poudre. L’anecdote les a aussi amenés sur la page d’accueil de Dailymotion, ou dans les chroniques du magazine Entrevue. En d’autres termes, dire que ce premier album est attendu semble inutile pour tous ceux qui ont croisé leur début de route et la bonne nouvelle c’est que le disque est une bombe à la hauteur de ce que tout le monde attendait ! Musik d’ascenseur pour kages d’eskalier.
L’arme atomique des Karlit et Kabok, c’est un sens de la formule qui tue, et un humour hardcore d’un impact immédiat. Parvenant systématiquement à être hilarants en trois phrases, voire en trois mots, ils en profitent pour tout sniper autour d’eux, des teufeurs aux flics en passant par leurs propres copines. Ainsi, leur premier disque regorge de tubes alternatifs en puissance, dignes des influences que l’on reconnaît chez le duo, telles que les Svinkels, ou Stupeflip…
Mais les Karlit et Kabok ont aussi, comme il se doit, d’autres balles dans le chargeur, et savent être sérieux et réalistes en s’armant de quelques chansons moins rigolardes, douces et amères, où leurs formules acérées décrivent une société malgré tout déprimante et inquiétante, qui exclut toujours une bonne partie de sa jeunesse.
...Quelques années après leur formation, le duo Lyonnais a déjà écumé les scènes de la plupart des salles de la région lyonnaise, et des meilleurs festivals : découverts à Reperkusound, ils laissent leurs traces aux Festivals Garorock, Authentiks en passant par le printemps de Bourges. Les quelques morceaux qu’ils ont diffusés sur leur site , ont circulé sur le net comme une traînée de poudre. L’anecdote les a aussi amenés sur la page d’accueil de Dailymotion, ou dans les chroniques du magazine Entrevue. En d’autres termes, dire que ce premier album est attendu semble inutile pour tous ceux qui ont croisé leur début de route et la bonne nouvelle c’est que le disque est une bombe à la hauteur de ce que tout le monde attendait ! Musik d’ascenseur pour kages d’eskalier.
L’arme atomique des Karlit et Kabok, c’est un sens de la formule qui tue, et un humour hardcore d’un impact immédiat. Parvenant systématiquement à être hilarants en trois phrases, voire en trois mots, ils en profitent pour tout sniper autour d’eux, des teufeurs aux flics en passant par leurs propres copines. Ainsi, leur premier disque regorge de tubes alternatifs en puissance, dignes des influences que l’on reconnaît chez le duo, telles que les Svinkels, ou Stupeflip…
Mais les Karlit et Kabok ont aussi, comme il se doit, d’autres balles dans le chargeur, et savent être sérieux et réalistes en s’armant de quelques chansons moins rigolardes, douces et amères, où leurs formules acérées décrivent une société malgré tout déprimante et inquiétante, qui exclut toujours une bonne partie de sa jeunesse. Mais bon, attention, ils n’en oublient pas pour autant de se foutre allègrement des glandeurs en galère perpétuelle, à qui ils souhaitent de tout leur coeur « une petite vie réglo, et peut-être même un jour, gagner au Banco ».
Comme quoi ces jeunes gens sont probablement de vrais punks, qui ne s’enferment pas pour autant dans un cliché mille fois déjà vu. Et finalement, c’est aussi là l’originalité des Karlit et Kabok, cette rare dérision, qui fait un bien fou, et qui donne l’impression qu’on attendait ce disque depuis des années. Après tout, des rappeurs qui parlent d’histoires d’amour en free party, de copines qui veulent abréger les soirées, ou d’estafettes de police, ça change du rap megalo-chiant qui parsème les ondes depuis dix ans.
Et c’est d’ailleurs une petite surprise de voir ce disque sortir chez Jarring Effects, d’ordinaire peu habitué aux disques jouant autant sur le registre de l’humour. C’est même probablement le disque le plus grand public du catalogue Jarring, capable de passer en radio comme de plaire à de vieux punks sur le retour… Et c’est d’ailleurs tout le mal qu’on leur souhaite, et toute la réussite qu’on leur prédit.