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Au travers d’une oeuvre poétique et cinématique, Assyrian Vertigo est la chronique inventée, une fresque auditive, témoignage d’une civilisation n’ayant laissé, dans sa soif de conquête, que des pierres et du vent. Civilisation aux origines obscures et peu do- cumentées, aux mœurs réputées violentes et pourtant raffinées, trouvant dans la bataille et la conquète la forme la plus pure du culte à ses dieux, en perpétuelle fuite en avant de part son expansionnisme sauvage, et tiraillée par ses luttes intestines, la croissance de l’Assyrie fut vertigineuse, et sa chute brutale. Opus immersif et conceptuel donc que ce nou- vel album de Picore, qui s’imagine comme une collection de fragments reconstitués, de vestiges falsifiés de cette culture, entremêlant petite et grande Histoire. Résultat de près de trois années de travail acharné, entre composition, décomposition, recomposition, réé- critures multiples, modelage d’une matière sonore taillée dans la masse, et perpétuel af- finage du propos musical, Assyrian Vertigo reste a ce jour l’oeuvre la plus ambitieuse du groupe, et ce à plus d’un titre : Tout d’abord, de part son envie permanente de réinvention, Picore dynamite son équilibre interne et révise sa formule pour accueillir de la batterie live en son sein. Le son devient plus brut, plus tribal, plus direct. La soie a été troquée pour la côte de maille…
Ensuite, pour l’exercice stylistique (unité de style malgré la variété des ambiances, volonté de narration continue et l’angle fictionnel des textes), et par le défi du classicisme, de la fuite hors du temps. Aux grands maux les grands remèdes : pour conférer au son et aux compositions leur ca- ractère épique et massif, Picore décide de faire appel pour le mix à Alap Momin (Dälek, This Immortal Coil), producteur New Yorkais, aussi à l’aise avec le Hip Hop que le noise rock ou la musique concrête.
...Au travers d’une oeuvre poétique et cinématique, Assyrian Vertigo est la chronique inventée, une fresque auditive, témoignage d’une civilisation n’ayant laissé, dans sa soif de conquête, que des pierres et du vent. Civilisation aux origines obscures et peu do- cumentées, aux mœurs réputées violentes et pourtant raffinées, trouvant dans la bataille et la conquète la forme la plus pure du culte à ses dieux, en perpétuelle fuite en avant de part son expansionnisme sauvage, et tiraillée par ses luttes intestines, la croissance de l’Assyrie fut vertigineuse, et sa chute brutale. Opus immersif et conceptuel donc que ce nou- vel album de Picore, qui s’imagine comme une collection de fragments reconstitués, de vestiges falsifiés de cette culture, entremêlant petite et grande Histoire. Résultat de près de trois années de travail acharné, entre composition, décomposition, recomposition, réé- critures multiples, modelage d’une matière sonore taillée dans la masse, et perpétuel af- finage du propos musical, Assyrian Vertigo reste a ce jour l’oeuvre la plus ambitieuse du groupe, et ce à plus d’un titre : Tout d’abord, de part son envie permanente de réinvention, Picore dynamite son équilibre interne et révise sa formule pour accueillir de la batterie live en son sein. Le son devient plus brut, plus tribal, plus direct. La soie a été troquée pour la côte de maille…
Ensuite, pour l’exercice stylistique (unité de style malgré la variété des ambiances, volonté de narration continue et l’angle fictionnel des textes), et par le défi du classicisme, de la fuite hors du temps. Aux grands maux les grands remèdes : pour conférer au son et aux compositions leur ca- ractère épique et massif, Picore décide de faire appel pour le mix à Alap Momin (Dälek, This Immortal Coil), producteur New Yorkais, aussi à l’aise avec le Hip Hop que le noise rock ou la musique concrête. L’alliance tombe sous le sens et l’alchimie opère instantanément… et le mastering assuré par Alan Douches (Converge, Sufjan Stevens, Animal Collec- tive…). Le résultat est une fois de plus iconoclaste, repoussant volontiers les limites des genres : encore plus instrumental, tribal, nappé de gui- tares noise, de percussions, d’effets spéciaux fabriqués sur mesure, de thérémines stridents, d’harmonium, d’ambiances toutes en tension.
Très attendu depuis leur dernier opus, l’« Hélium du Peuple » (et Discopun- kture, respectivement sortis en 2006 et 2003), Picore s’est fait attendre pendant cinq ans avant de signer ce disque, qui au fil du temps et des aléas de l’écriture (quasiment un album entier a été mis au rebus pour accou- cher d’Assyrian Vertigo), du propre aveu du groupe, a « directement fait son quatrième al- bum ». Album qui malgré la mutation sonore, ne présente pas une rupture; rien n’est une île en soi, et tout dans ce nouvel album coule de source au regard du parcours du groupe : tournée avec Dälek et Kill The Thrill en 2007, enregistrement en 2010 du EP Figure One en collaboration avec 3 lyricistes inter- nationaux que sont Oddateee, Ben Sharpa et Blurum13… autant de témoins de la lente ma- turation de l’identité de Picore 10 ans depuis sa formation initiale en 2001, entité « maintes fois détruite par l’inertie, mais chaque fois re- construite par l’envie ».