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Ce processus reflète à merveille le mode de création du groupe Reverse Engineering, fouillant sans relâche dans une matière inspiratrice aussi vaste qu’éclectique (électronique expérimentale, hip hop old school, bandes-son de vieux films) afin d’en extirper les échantillons et les mécanismes qui servent de base à sa musique. Ces matériaux extraits viennent ensuite agrémenter les compositions originales pour former la texture sonore recherchée. Influencé notamment par la scène électronique, RE explore les voies sombres du hip hop instrumental et axe principalement sur des rythmiques lourdes et agressives, qui constituent le squelette des morceaux.
Le projet, né en 2002, est à l’origine complètement orienté vers le live-act, deux laptops synchronisés qui alimentent tour à tour un séquenceur en flux continu, évoluant d’une ambiance à l’autre. DJ G-Bart apporte une grande touche live et enrichit les ambiances en distillant des scratches instrumentaux. Un univers se décrit alors, petit à petit, entre froideur mécanique, tempérament guerrier et poèmes futuristes. Les sets sont également ponctués d’un showcase de G-Bart, véritable démonstration de scratches ainsi que de sessions human beatbox, technique qui consiste à reproduire les sons d’une boîte à rythmes avec la bouche. Ces éléments «analogiques» donnent une dimension scénique spectaculaire, mais expriment également la volonté de défendre ou de rappeler une certaine idéologie du hip hop, à contre-pied des productions commerciales imposées actuellement sur les networks.
...Ce processus reflète à merveille le mode de création du groupe Reverse Engineering, fouillant sans relâche dans une matière inspiratrice aussi vaste qu’éclectique (électronique expérimentale, hip hop old school, bandes-son de vieux films) afin d’en extirper les échantillons et les mécanismes qui servent de base à sa musique. Ces matériaux extraits viennent ensuite agrémenter les compositions originales pour former la texture sonore recherchée. Influencé notamment par la scène électronique, RE explore les voies sombres du hip hop instrumental et axe principalement sur des rythmiques lourdes et agressives, qui constituent le squelette des morceaux.
Le projet, né en 2002, est à l’origine complètement orienté vers le live-act, deux laptops synchronisés qui alimentent tour à tour un séquenceur en flux continu, évoluant d’une ambiance à l’autre. DJ G-Bart apporte une grande touche live et enrichit les ambiances en distillant des scratches instrumentaux. Un univers se décrit alors, petit à petit, entre froideur mécanique, tempérament guerrier et poèmes futuristes. Les sets sont également ponctués d’un showcase de G-Bart, véritable démonstration de scratches ainsi que de sessions human beatbox, technique qui consiste à reproduire les sons d’une boîte à rythmes avec la bouche. Ces éléments «analogiques» donnent une dimension scénique spectaculaire, mais expriment également la volonté de défendre ou de rappeler une certaine idéologie du hip hop, à contre-pied des productions commerciales imposées actuellement sur les networks.
L’aspect visuel n’est pas en reste, puisque Reverse Engineering se produit généralement sur fond de projections vidéo et d’extraits de films de science-fiction ou de sabre, qui transcrivent intrinsèquement l’univers sonore à l’écran.
Au vu de l’expérience acquise en concert et des critiques reçues entre 2002 et 2003, RE se tourne en 2004 également vers la production destinée aux supports sonores et se dote de nouveaux outils pour affiner davantage ses compositions. C’est aussi l’occasion d’explorer de nouveaux terrains comme tenter des collaborations avec des chanteuses, des rappeurs, ou des groupes de rock. Au total, Reverse Engineering s’est produit plus de quarante fois sur scène entre 2003 et 2004, assurant la première partie de nombreux artistes internationaux issus de labels prestigieux tels que Ninja Tune, Warp, Mo Wax, Jarring Effect ou !K7 (DJ Vadim, Cinematic Orchestra, Luke Vibert, Mira Calix, Unkle, High Tone, Ez3kiel, Mike Ladd).
Le groupe a autoproduit son premier EP quatre titres vinyle 33 rpm, sorti en septembre 2004 à cinq cent exemplaires, et prépare actuellement un album long format.