On te dévoile Purple Dance, premier single de l’Art Cène sur le label Jarring Effects. Un titre mental, tribe et oriental tekno qui ouvre l’espace et la lumière. En écoute partout en cliquant ici. 

Après avoir sorti une quinzaine de vinyles tekno en deux ans dans les sphères underground, L’Art Cène ressent le besoin de rupture, d’évolution, de recentrage sur l’essentiel. Porté par l’envie de retrouver une liberté musicale et d’explorer de nouvelles textures, il trace une voie plus personnelle et introspective. Son voyage débute en Tunisie, lors d’un live en 2023. Il y découvre la richesse des sonorités arabes, commence à écouter de la musique traditionnelle, se nourrit de ces textures qui l’inspirent profondément. C’est là que germe l’idée de Dun & Sark, un album techno aux accents du monde, à mi-chemin entre Acid Arab, Gesaffelstein, Glass Beams et Lorn. 

Son premier album, intitulé Dun & Sark est prévu pour le 10 octobre prochain. Le titre, contraction inversée de Sun et Dark, pose le décor d’un voyage introspectif, où les contrastes émotionnels deviennent matière musicale. Guidé par une vision artistique libre et affranchie des codes, le producteur clunysois propose un album à la croisée des mondes.

Pensé comme une traversée sensorielle, l’album s’ouvre sur des titres lumineux, presque solaires, pour glisser progressivement vers des ambiances plus sombres et introspectives. Cette progression narrative guide l’écoute : des titres comme Purple Dance ou Feta ouvrent l’espace, créent l’élan, tandis que Prince des étoiles amorce la plongée vers des zones plus obscures. En bonus track, le morceau Aoki vient comme un dernier souffle : une lumière fragile, une douceur finale, comme une promesse d’espoir après la nuit.

Le projet prend une nouvelle dimension grâce à la rencontre avec Atef Younsi, musicien tunisien issu de la musique traditionnelle arabe et joueur de oud, avec la volonté de créer des ponts entre la musique contemporaine et électronique. Une connexion humaine et artistique née presque par hasard, et rapidement concrétisée : un premier live monté en 20 jours, trois sessions de répétition, une entente fluide. Sur l’album, Atef joue sur plusieurs titres, dans une logique de superposition, de réarrangement, puis de recomposition. Le oud apporte une chaleur organique, un dialogue entre ancestral et électronique.

Sur scène, Dun & Sark se décline en plusieurs formats, toujours portés par une intention forte et une scénographie en évolution. Machines, pédales d’effet, synthés, oud et contrôleurs MIDI fusionnent dans un dispositif hybride, au sein du trio composé de l’Art Cène, d’Atef et de leur ingénieur du son Martin Besson.

Avec Dun & Sark, L’Art Cène signe un manifeste personnel et introspectif. Un album de contraste, de tension et de transformation. Techno, oud, field recordings, samples, synthétiseurs analogiques et numériques : tout devient matière pour raconter. Ce disque est autant une cartographie émotionnelle qu’un acte de réappropriation artistique. Un point d’équilibre entre les clairs et les obscurs.