Les étoiles les plus brillantes, dans les nuits les plus sombres… »
C’est par ces mots que Alejandro González Inárritu, en 2006, dédiait à ses deux enfants son film Babel, qui au delà d’une accumulation de coïncidences nous montrait à quel point les humais peuvent s’éloigner les uns des autres, pour de simples questions de language, de cultures, et l’instant d’après se rapprocher pour sauver une vie, survivre ou s’entre-aider. L’univers de Filastine puise ses racines dans ces différences qu’à défaut d’ignorer, on peut parfois simplement comprendre et accepter.
Longuement résident à Seattle et Barcelone, voyageur infatigable, activiste social, musical, artistique, maître percussioniste friand de battucadas noisy et de happening culturel, fervent défenseur de la pluralité des cultures, Filastine passe par un grand mélange de musiques traditionelles, de hip hop et d’électro pour diffuser ses messages. Dans ses processus de création, il remet en question les canons de la production musicale, cherchant avant tout la spontanéité, quitte à provoquer d’improbables rencontres de musiciens, instrumentistes ou chanteurs.
Pour simplifier, imaginez qu’au lieu de produire votre album dans un studio, enfermé, vous réduisiez cette période de mix au strict minimum, et que vous utilisez votre temps libre pour jouer dans tous les lieux alternatifs du monde, en rencontrant à cette occasion des centaines d’activistes, d’organisateurs bénévoles, de jongleurs, danseurs, vidéastes, etc…
Le résultat se nomme Burn It, manifeste en 16 morceaux d’une alternative à la monoculture, pavé dans la mare des hégémonistes occidentaux, porte parole des moins représentés au sein d’un monde où profit rime avec mépris. Au coeur de cet album se cache une terre sans frontière, dans lequel la pointe de l’electro occidentale trouverait tout à fait normal de se faire une petite jam session avec des percussionnistes afghans, une chanteuse israélienne ou un joueur de rhaita Marocain. Cet univers ne vient pas uniquement d’un concept intellectuel, d’une réflexion sociale, mais réellement d’un vécu ou l’échange entre les peuples et le nomadisme sont un mode de vie, source de richesse et de liberté.
Car Filastine et ses 60 dates par an dans le monde entier a clairement décidé d’être un citoyen du monde.
Les étoiles les plus brillantes, dans les nuits les plus sombres… »
C’est par ces mots que Alejandro González Inárritu, en 2006, dédiait à ses deux enfants son film Babel, qui au delà d’une accumulation de coïncidences nous montrait à quel point les humais peuvent s’éloigner les uns des autres, pour de simples questions de language, de cultures, et l’instant d’après se rapprocher pour sauver une vie, survivre ou s’entre-aider. L’univers de Filastine puise ses racines dans ces différences qu’à défaut d’ignorer, on peut parfois simplement comprendre et accepter.
Longuement résident à Seattle et Barcelone, voyageur infatigable, activiste social, musical, artistique, maître percussioniste friand de battucadas noisy et de happening culturel, fervent défenseur de la pluralité des cultures, Filastine passe par un grand mélange de musiques traditionelles, de hip hop et d’électro pour diffuser ses messages. Dans ses processus de création, il remet en question les canons de la production musicale, cherchant avant tout la spontanéité, quitte à provoquer d’improbables rencontres de musiciens, instrumentistes ou chanteurs.
Pour simplifier, imaginez qu’au lieu de produire votre album dans un studio, enfermé, vous réduisiez cette période de mix au strict minimum, et que vous utilisez votre temps libre pour jouer dans tous les lieux alternatifs du monde, en rencontrant à cette occasion des centaines d’activistes, d’organisateurs bénévoles, de jongleurs, danseurs, vidéastes, etc…
Le résultat se nomme Burn It, manifeste en 16 morceaux d’une alternative à la monoculture, pavé dans la mare des hégémonistes occidentaux, porte parole des moins représentés au sein d’un monde où profit rime avec mépris. Au coeur de cet album se cache une terre sans frontière, dans lequel la pointe de l’electro occidentale trouverait tout à fait normal de se faire une petite jam session avec des percussionnistes afghans, une chanteuse israélienne ou un joueur de rhaita Marocain. Cet univers ne vient pas uniquement d’un concept intellectuel, d’une réflexion sociale, mais réellement d’un vécu ou l’échange entre les peuples et le nomadisme sont un mode de vie, source de richesse et de liberté.
Car Filastine et ses 60 dates par an dans le monde entier a clairement décidé d’être un citoyen du monde. Il a fait le choix de ne pas se fixer d’attaches, d’être libre de passer deux semaines au Maroc pour produire un groupe de musique traditionelle de la place Djma al fna (Majmouat Abde ElHakim), puis de retourner une semaine à Seattle pour manifester contre la tenue d’un sommet G8, pour enfin remonter une partie du Mississipi sur des barges de fortune accueillant un sound system du même ordre…. tout ça en l’espace d’un mois…
A u delà de la sortie de Burn It le 1er Octobre, il faut absolument découvrir Filastine sur scène, lors de sa prochaine tournée française et européenne qui se déroulera de mi octobre à mi décembre, en particulier un live au Riddim Collision #9, pour lequel on vous réserve une petite surprise.
Filastine a ce point commun avec DJ/Rupture de vouloir briser les références culturelles, de décontextualiser la musique, de ne pas lui coller d’étiquette et de faire en sorte qu’elle ne soit plus identitaire ou communautariste. Filastine est un artisan, un musicien libre et sincère qui propage une culture universelle en réponse à la culture globalisante.
1. Hello My Name Is…
2. Quémalo Ya
3. Palmares feat. Dorothy Lemoult
4. Splinter Faction Delight
5. Judas Goat
6. Lucre
7. The Last Redoubt
8. Crescent Occupation
9. Autology
10. This Is a Fight
11. Boca de Ouro
12. Get On That Bullborn & Leave the Fucking Country
13. Dance of the Garbageban
14. Ja Helo
15. 2nd Class Sleeper
16. Dreams from Wounded Mouth