L’autre nécessité est artistique. Éprouver l’altérité pour se débarrasser de l’entre-soi, s’échapper de son milieu social et culturel, créer une instabilité propice à la recherche et à la création.
C’est cette démarche sincère d’ouverture à l’autre qui a fait (re)naître Midnight Ravers comme un nouveau combo éléctro-mandingue, trois maliens et trois français investits dans un projet complet et protéiforme : musique, dessin et vidéo . Une sensibilité qui transpire par tous les pores de la musique créée, émotionnellement intense.
Dans Sou Kono, les envolées du monstre sacré de la kora Madou « Sidiki » Diabaté et la finesse des ambiances électroniques servent les mélopées belles et tristes de l’incroyable chanteuse Fatim Kouyaté. Là, MC Waraba et Méléké Tchatcho – les MC’s les plus en vue de Bamako – donnent aux productions de Dom Peter (High Tone) des allures de transe festive, si loin des canons actuels du rap US et de ses déclinaisons trap au kilomètre.
Pas de « coloration world » ou de « samples ethniques » plaqués ici, mais un vrai groupe métisse avec la musique comme dialogue !
L’autre nécessité est artistique. Éprouver l’altérité pour se débarrasser de l’entre-soi, s’échapper de son milieu social et culturel, créer une instabilité propice à la recherche et à la création.
C’est cette démarche sincère d’ouverture à l’autre qui a fait (re)naître Midnight Ravers comme un nouveau combo éléctro-mandingue, trois maliens et trois français investits dans un projet complet et protéiforme : musique, dessin et vidéo . Une sensibilité qui transpire par tous les pores de la musique créée, émotionnellement intense.
Dans Sou Kono, les envolées du monstre sacré de la kora Madou « Sidiki » Diabaté et la finesse des ambiances électroniques servent les mélopées belles et tristes de l’incroyable chanteuse Fatim Kouyaté. Là, MC Waraba et Méléké Tchatcho – les MC’s les plus en vue de Bamako – donnent aux productions de Dom Peter (High Tone) des allures de transe festive, si loin des canons actuels du rap US et de ses déclinaisons trap au kilomètre.
Pas de « coloration world » ou de « samples ethniques » plaqués ici, mais un vrai groupe métisse avec la musique comme dialogue !