Maison mythique de la scène underground française et internationale depuis 28 ans, le label lyonnais Jarring Effects revient cette année pour la troisième édition du Jarring Fest’ ! Quatre jours à écumer des lieux lyonnais emblématiques pour découvrir la scène locale et internationale. Concerts, live, shows, performances, projections, conférences… La fête va battre son plein !

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Préventes ici (les tarif seront majorés sur place)

Mercredi : poésie et performances artistiques

Le mercredi 25 octobre, le festival s’ouvre au Périscope pour faire la part belle à la poésie : trois performances artistiques à couper le souffle seront ponctuées par une scène ouverte encadrée par l’espace Pandora.

La soirée s’ouvrira avec une rite poétique vers l’invisible : La Selva Subterrànea, une performance racinaire et initiatique par Douce Ecchymoz. Une exploration dans les souterrains de l’inconscient. Contes, ambiant live et danse, forment un ensemble qui nous immerge au sein d’un imaginaire archétypale, à travers les différentes étapes d’un cycle : incubation, naissance, désillusion, sacrifice, errance désertique, mort, résurgence.

Place ensuite au Conteur sans Histoire x Llimace qui uniront leurs voix et leurs pratiques sur leurs textes et chansons respectives. Iols racontent leur queerness, la slame, la chante, la danse aussi. Sur scène des instruments de musique, deux corps bruyants, et une envie de changer le monde, parce qu’au bout d’un moment, ça suffit.

Pour terminer la soirée, Marguerin Le Louvier et Clément Rossi présenteront La Peau Douce, une performance acid poésie à la croisée du conte pour adultes et du spoken word techno. Le duo s’aventure du côté de l’archéologie fantastique en imaginant des mondes parallèles peuplés de néandertaliens. À moins qu’il ne s’agisse d’un prétexte pour parler de trucs hyper triviaux comme le désir, l’amour ou la difficulté de s’exprimer.

La soirée sera rythmée par L’Espace Pandora (agitateur poétique) qui ponctuera chacune des performances artistiques de scènes ouvertes.

Jeudi : projection de documentaires 

Le jeudi 26 octobre, direction la MJC du Vieux-Lyon pour une soirée projection qui mettra à l’honneur deux des documentaires produits par Jarring Effects. La soirée débutera avec la projection de Call & Response, sorti en 2019 et réalisé par Arno Bistchy & Elodie Maillot. Ce documentaire porte un regard de l’intérieur sur les racines et les traditions de la Nouvelle-Orléans. Deux hommes, deux rituels, deux destins. Big Chief Jermaine, digne représentant des Mardis Gras Indians et HaSizzle, figure montante de la scène bounce. A la suite de la projection, le réalisateur Arno Bitschy sera présent pour un moment d’échange avec le public.

On continuera la soirée avec un second documentaire réalisé par Arno Bitschy qui, au fil de ses expériences, affute une caméra sans concession, avec l’envie de capter l’humain dans sa complexité et ses facettes les plus étranges. Jazz, portrait d’une âme oubliée de Détroit vous plongera dans une Amérique plus divisée que jamais, à Détroit, ville fantomatique et face sombre du rêve américain. Dans une des nombreuses maisons abandonnées vit une vieille femme, Jazz. Elle chante des vieux morceaux de Billie Holiday, des histoires d’amour tristes, des destins déchus, des passions déchirantes.

Vendredi place à la fête et à la danse

La sono mondiale sera à l’honneur le vendredi avec Les Mamans du Congo & Rrobin et Zar Electrik. On se retrouve dès 18h au Marché Gare pour une conférence sur l’afro-féminisme encadrée par Radio Béguin et ouverte au public. Place ensuite à la fête et à la danse avec les transes envoûtantes de l’african electro de Zar Electrik. Le trio marseillais t’embarque pour une traversée entre le Maghreb, l’Afrique Subsaharienne et l’Occident. Et on ne s’arrêtera plus de danser avec Les Mamans du Congo & Rrobin qui nous livreront une performance unique mêlant chant, danse, musique électronique, percussions et instruments DIY. Ce groupe charismatique entend éveiller les consciences et préserver les valeurs, rythmes et mélodies ancestrales bantu.

Samedi, les musiques électroniques sont à l’honneur

Pour cette dernière journée de festival, on t’invite à passer une après-midi au Rumble Inn Studio avec l’ingénieure du son Céline Frezza, pour un workshop “apprendre à choisir son micro”. Un atelier en mixité choisie pour tout savoir sur les micros et les enjeux d’un enregistrement (pièce, placement du micro, choix du micro, caractéristiques…etc). Les places étant très limitées, pensez à vous inscrire en amont.

Puis, on finit en beauté au Marché Gare avec la crème de la musique électronique. J’ai nommé Lucie Antunes et Zero Gr4vity. Side-project électro-ambient de Johann Guillon (compositeur et membre fondateur d’EZ3kiel), Zero Gr4vity t’offrira une approche envoûtante, sombre et lumineuse d’une musique électronique céleste et hypnotique riche en textures organiques. Lucie Antunes lui fera suite avec un talent débordant qui ne se limite pas à la musique : mouvements, performance, danse, percussion, chant, cris, transe au milieu des batteries, synthés, vibraphones et cloches tubulaires.

Et puisque la fête n’est jamais finie, on part en after à la Péniche Loupika. Les collectifs lyonnais  ZANZI et Dürüm Records t’auront concocté une soirée micro house, minimal et techno pour danser toute la nuit. Ambiance ravy from 100 to 160 BPM garantie !

Un événement produit par Jarring Effects et Spread The Word (SPRWD Agency). Avec le soutien de la Ville de Lyon. Partners in crime – Slab Note, Rumble Inn, Périscope, Marché Gare, Loupika, MJC du Vieux-Lyon, ZANZI, Dürum Records, Espace Pandora, Canutes, Radio Béguin

Illustration : Victoria Roussel @victoriadessine