Il y a presque 10 ans, High Tone lançait le projet In a dubtone sessions comme un instrument supplémentaire à leur présentation d’un nouveau style de dub, porté par la fusion et l’expérimentation sonore. Le principe était de collaborer avec les principaux activistes de la scène dub/mutant « à la française » : Kaly Live Dub, Improvisators Dub, Wang Leï, Zenzile.
High Tone invite aujourd’hui Brain Damage à écrire un nouveau chapitre de cette recherche musicale. Deux entités cousines liées par des références et une philosophie commune qui les a toujours porté à ne jamais clore de limite leur horizon.
Habitués à tracer eux-mêmes les chemins de traverse, à sortir du cadre, les deux groupes ont ici créé à rebours, laissant libre cours aux premières intentions de chacun, aux ressentis, à l’émulation, et travaillant pour la première fois la matière brute du live pour générer l’album.
Vortex attirant dans son tourbillon dubstep, noise, hiphop, break beat, techno, ou reggae pour les transfigurer et les sublimer, les vibrations musicales d’High Damage génèrent une imagerie onirique obsédante. Leur musique est un regard, sombre, souvent lucide, quelque fois halluciné, qui porte son auditoire à voir dans ce monde uchronique qui surgit autour de lui les traces d’un passé presque nostalgique et les bribes d’un présent maquillé de futur.
Le voyage n’est pas seulement temporel : de l’aube au crépuscule, il s’affranchit des barrières ethniques et parle les langues de Babel, il marrie accordéon, wobble, sonorités chiptune et guitare surf, il révèle les défauts de villes désespérément froides alors qu’elles fourmillent, il fait basculer la boite à musique de notre enfance vers une horloge qui sonne le glas.
High Damage assume les paradoxes qu’offrent sa musique. Si le propos est dense et sans concession , reflet accentué mais pragmatique de notre réalité, les beats hyper calibrés et le groove sauvage des compositions nous entraîne pourtant dans une transe dansante.
Le nom de l’entité parle de lui-même.
Il y a presque 10 ans, High Tone lançait le projet In a dubtone sessions comme un instrument supplémentaire à leur présentation d’un nouveau style de dub, porté par la fusion et l’expérimentation sonore. Le principe était de collaborer avec les principaux activistes de la scène dub/mutant « à la française » : Kaly Live Dub, Improvisators Dub, Wang Leï, Zenzile.
High Tone invite aujourd’hui Brain Damage à écrire un nouveau chapitre de cette recherche musicale. Deux entités cousines liées par des références et une philosophie commune qui les a toujours porté à ne jamais clore de limite leur horizon.
Habitués à tracer eux-mêmes les chemins de traverse, à sortir du cadre, les deux groupes ont ici créé à rebours, laissant libre cours aux premières intentions de chacun, aux ressentis, à l’émulation, et travaillant pour la première fois la matière brute du live pour générer l’album.
Vortex attirant dans son tourbillon dubstep, noise, hiphop, break beat, techno, ou reggae pour les transfigurer et les sublimer, les vibrations musicales d’High Damage génèrent une imagerie onirique obsédante. Leur musique est un regard, sombre, souvent lucide, quelque fois halluciné, qui porte son auditoire à voir dans ce monde uchronique qui surgit autour de lui les traces d’un passé presque nostalgique et les bribes d’un présent maquillé de futur.
Le voyage n’est pas seulement temporel : de l’aube au crépuscule, il s’affranchit des barrières ethniques et parle les langues de Babel, il marrie accordéon, wobble, sonorités chiptune et guitare surf, il révèle les défauts de villes désespérément froides alors qu’elles fourmillent, il fait basculer la boite à musique de notre enfance vers une horloge qui sonne le glas.
High Damage assume les paradoxes qu’offrent sa musique. Si le propos est dense et sans concession , reflet accentué mais pragmatique de notre réalité, les beats hyper calibrés et le groove sauvage des compositions nous entraîne pourtant dans une transe dansante.
Le nom de l’entité parle de lui-même. Mais il ne faut pas craindre l’électrochoc sensitif promis, il est peut être le sursaut qui réveillera ce dernier homme dont parlait Zarathoustra.