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Parallèlement, Professor Psygrooves développe un intérêt grandissant pour les musiques électroniques et les portes qu’ouvrent les outils de traitement du son. Il se lance alors dans la composition sur ordinateur et axe ses recherches sonores en mariant son approche acoustique et vivante de la musique avec les possibilités de travail numériques.
C’est ainsi que commencent à germer les bases de ce que deviendra le projet « Foreign pulses & borderline dubs ». Sur la base de sessions d’improvisations autour d’une boucle, d’un sample ou d’un riff, le prof s’amuse à contourner les genres qu’il affectionne (les « Foreign Pulses ») pour ensuite les travailler « in dub » à grands coups de reverbs et delays. Professor Psygrooves laisse alors ses idées divaguer au fil de l’inspiration, traite, découpe, déplace, arrange, édite les sons pour obtenir une structure cohérente, avec pour idée maîtresse de créer un «Fake band » pour ainsi conserver l’esprit et la richesse de la musique jouée et donner à ce disque un aspect plus « rugueux » (les « borderline dubs ») que ceux des artistes auquel on pourra le comparer aisément : Burnt Friedman, Bugge Wesseltoft et le label Jazzland ou encore les artistes issus de l’écurie Scape.
...Parallèlement, Professor Psygrooves développe un intérêt grandissant pour les musiques électroniques et les portes qu’ouvrent les outils de traitement du son. Il se lance alors dans la composition sur ordinateur et axe ses recherches sonores en mariant son approche acoustique et vivante de la musique avec les possibilités de travail numériques.
C’est ainsi que commencent à germer les bases de ce que deviendra le projet « Foreign pulses & borderline dubs ». Sur la base de sessions d’improvisations autour d’une boucle, d’un sample ou d’un riff, le prof s’amuse à contourner les genres qu’il affectionne (les « Foreign Pulses ») pour ensuite les travailler « in dub » à grands coups de reverbs et delays. Professor Psygrooves laisse alors ses idées divaguer au fil de l’inspiration, traite, découpe, déplace, arrange, édite les sons pour obtenir une structure cohérente, avec pour idée maîtresse de créer un «Fake band » pour ainsi conserver l’esprit et la richesse de la musique jouée et donner à ce disque un aspect plus « rugueux » (les « borderline dubs ») que ceux des artistes auquel on pourra le comparer aisément : Burnt Friedman, Bugge Wesseltoft et le label Jazzland ou encore les artistes issus de l’écurie Scape.
Conçu autour d’esthétiques Jazz, Downtempo, et Dub, « Foreign Pulses & Borderline Dubs » est un disque à la fois accessible et pointu, mélodique et psychédélique, dans lequel rêverie, colère et voyage se croisent sans heurts. Quant aux constructions musicales – est-ce dû au long passé de batteur du prof, à la recherche de la blue note, ou aux expérimentations diverses qui jonchent ces neuf morceaux ? – elles risquent de ne pas laisser l’auditeur indifférent, tant elles démontrent cette envie constante de chercher, creuser, expérimenter.
La dernière étape de ce projet a été le mix au studio Jarring Effects. Etape qui a permis au professeur d’avoir sous la main les moyens techniques nécessaires à donner une valeur sonore supplémentaire au projet. Tout ce petit monde mis en son par Céline Frezza, fée clochette du studio, est en perpétuel mouvement, s’agitant sans cesse au profit d’une musique riche, habitée et tout simplement belle.
Jarring Effects a toujours préféré envisager le dub comme un processus à la fois d’embellissement et de destruction de la musique permettant de ne jamais se reposer sur des standards, mais plutôt de chercher en permanence de nouveaux moyens d’étendre la créativité sonore. C’est pourquoi cet album nous est cher car il représente une vision supplémentaire du process « dub », sans tomber dans aucun cliché.