Les divinités ancestrales sont invoquées tout au long de Ya Mizolé. Sur la berceuse bantutronic Lamentation, Mami Wata, l’élément divin de l’eau, est appelé, tandis que des chants d’oiseaux mystiques accompagnent la balade enivrante de Loango Weaver. Les mythes et la nature s’entremêlent dans ce nouvel album, tout comme l’atmosphère bouillonnante de Brazzaville, un véritable vivier artistique. Cette créativité transparaît notamment dans les titres Mpemba (raison) et Futa Nfuka, qui fusionnent le trap, le hip-hop et les rythmiques d’Afrique centrale.
Les Mamans du Congo & Rrobin naviguent entre le futur et le matrimoine, comme en témoigne le titre Ntima, rythmé par les traditions du Bas-Congo et enveloppé de sonorités atmosphériques et de vapeurs drill. Le titre raconte l’histoire et les luttes d’une femme stérile confrontée aux jugements, aux moqueries et à l’indifférence de son mari. Le groupe dévoile également une afro-house bantoue et funky dans le très dynamique Sala Sala (le travail), un appel à l’effort individuel pour surmonter les difficultés liées au chômage et mettre en avant la créativité et le dynamisme de la société congolaise. Les contes ancestraux ressuscitent sur Maria, avec des chants rappelant les cours d’écoles orchestrés par le rythme Timbwa, joué avec des maracas locales, où Maman Gladys dénonce les méfaits de la jalousie. Le rythme N’Tounta, traditionnellement joué lors des fêtes et des veillées au Bas-Congo, prend une nouvelle dimension dans le monde afrobeats et trap avec Dia (manger), un hymne qui critique la dépendance de certains hommes, toujours pris en charge par leurs mères à l’âge de 40 ans.
...Les divinités ancestrales sont invoquées tout au long de Ya Mizolé. Sur la berceuse bantutronic Lamentation, Mami Wata, l’élément divin de l’eau, est appelé, tandis que des chants d’oiseaux mystiques accompagnent la balade enivrante de Loango Weaver. Les mythes et la nature s’entremêlent dans ce nouvel album, tout comme l’atmosphère bouillonnante de Brazzaville, un véritable vivier artistique. Cette créativité transparaît notamment dans les titres Mpemba (raison) et Futa Nfuka, qui fusionnent le trap, le hip-hop et les rythmiques d’Afrique centrale.
Les Mamans du Congo & Rrobin naviguent entre le futur et le matrimoine, comme en témoigne le titre Ntima, rythmé par les traditions du Bas-Congo et enveloppé de sonorités atmosphériques et de vapeurs drill. Le titre raconte l’histoire et les luttes d’une femme stérile confrontée aux jugements, aux moqueries et à l’indifférence de son mari. Le groupe dévoile également une afro-house bantoue et funky dans le très dynamique Sala Sala (le travail), un appel à l’effort individuel pour surmonter les difficultés liées au chômage et mettre en avant la créativité et le dynamisme de la société congolaise. Les contes ancestraux ressuscitent sur Maria, avec des chants rappelant les cours d’écoles orchestrés par le rythme Timbwa, joué avec des maracas locales, où Maman Gladys dénonce les méfaits de la jalousie. Le rythme N’Tounta, traditionnellement joué lors des fêtes et des veillées au Bas-Congo, prend une nouvelle dimension dans le monde afrobeats et trap avec Dia (manger), un hymne qui critique la dépendance de certains hommes, toujours pris en charge par leurs mères à l’âge de 40 ans. Les thèmes sociaux, les valeurs héritées du Royaume Kongo et la diversité de la féminité sont sublimement explorés dans Ya Mizolé, un album afro rétro-futuriste hypnotique et percutant.
Incarner et chanter la femme africaine du futur. Éduquer. Transmettre sur les scènes internationales le matrimoine culturel et les traditions congolaises sur une musique inédite en Afrique. Après leur premier album éponyme et leur EP Kikento acclamés par la presse internationale, Les Mamans du Congo & Rrobin dévoilent Ya Mizolé (numéro 2 en langue lari), leur nouvel album qui marque l’aboutissement d’années de luttes et d’expérimentations sonores au Congo.
Au sein d’un univers combinant instruments percussifs DIY, pulsations électroniques, bass music et afrobeats à travers des boîtes à rythmes, rap et choeurs envoûtants, ce groupe charismatique et féministe entend éveiller les consciences et préserver les valeurs et rythmes & mélodies ancestrales bantoues. Après avoir ravivé les berceuses séculaires bantoues, Gladys Samba, accompagnée de ses musiciennes et de Rrobin continuent le combat, celui de l’émancipation et de l’avenir de la femme africaine. À travers les titres de cet album, le groupe nous ouvre les portes de leur univers et délivre des messages puissants.
Gladys Samba, meneuse du groupe, entonne ses chants et rappe sur une musique électronique funky orchestrée par le producteur Rrobin. Cette musique est enrichie par la basse percutante de Mel Malonga, collaborateur de Damon Albarn, ainsi que par les rythmes traditionnels issus de diverses régions du Congo, interprétés à l’aide d’instruments créés à partir de matériaux recyclés tels que des assiettes, des fourchettes et des boîtes de conserve.